Amicale de Touraine des Retraités de la Gendarmerie -

Assemblée Générale 2017 FNRG 37

ASSEMBLEE GENERALE

4 mars 2017

 

Le 4 mars 2017, au sein de l’escadron 36/3 de GM de Jouè-les-Tours, les adhérents de l’amicale de Touraine des retraités de la gendarmerie ont tenu leur assemblée générale.

 

Le président Théo Baude a ouvert la séance en remerciant le commandant de l’escadron et son personnel pour le prêt des locaux et l’excellent accueil réservé. Il a également remercié de leur présence M. Martineau adjoint au maire de Saint-Cyr-sur-Loire (siège social), le colonel Quentin de Bennetot commandant le groupement 37, les présidents d’associations ainsi que les militaires d’active qui ont bien voulus se joindre à nous. Il a précisé que nombreux sont ceux qui se sont excusés pour motif de santé. Enfin, il sa souhaité la bienvenue aux personnes présentes.

 

Après avoir réparti les pouvoirs adressés par les adhérents empêchés, il a demandé un moment de recueillement pour les personnes qui nous ont quitté  et pour ceux qui souffrent de la maladie.

 

La réunion a débuté par la lecture du rapport moral, dans lequel le président adresse ses remerciements aux membres du conseil d’administration, délégués de secteurs et aux contrôleuses des comptes. En précisant que chacun à leur place ils œuvrent pour faire connaître l’amicale de Touraine, afin que subsiste le relationnel, l’esprit d’entraide qui sont l’essence même de l’existence de notre association.

 

Il précise que le nombre d’adhérents issus de la gendarmerie (retraités et femmes ou veuves) est en diminution constante et que seule l’adhésion de membres bienfaiteurs nous permet de stabiliser les effectifs. Il regrette le manque d’implication des actifs et des jeunes retraités.

 

Il effectue un rappel de l’activité de l’amicale au cours de l’année 2016 : Au titre de la FNRG 37, notre journée loto galette, l’AG 2016 et un voyage en Vienne. Il est rappelé que notre sortie aux portes ouvertes de la garde Républicaine a été annulée en raison de l’attentat de Nice. Notre participation aux événements marquants organisées par les personnels d’active comme : la journée d’hommage aux morts en service de février et la Ste Geneviève au mois de décembre. Notre présence aux cérémonies de prise de commandement, inauguration de caserne, clôtures d’inspections annoncées. Notre réponse positive aux invitations à participer à des moments conviviaux (galettes – pique-nique – pots de départ – bal …).

 

Il annonce qu’en 2017 l’amicale organise : une réunion au mois de mai avec la déléguée UNEO et un voyage au mois de juin dans le département de l’Orne.

 

Le trésorier Pierre Pilliet expose  le bon état financier de l’amicale, confirmé par le constat des contrôleuses aux comptes. Quitus lui est donné pour sa gestion.   

 

Le secrétaire Alain Ducher dresse le constat des effectifs de l’amicale, énumère les noms des personnes décédées ainsi que des nouveaux adhérents. Au jour de l’AG 2017, le nombre des adhérents est de 242.

 

L’AG de l’amicale décide à l’unanimité d’augmenter les cotisations annuelles afin de répercuter intégralement l’augmentation de la part fédérale prise lors de l’AG de la FNRG le 19 mai 2016 à Maisons-Alfort.

 

Les membres du conseil d’administration en fin de mandat et qui se représentaient ont tous été élus à l’unanimité, il s’agit de :

Théo BAUDE  (Président) - Paul MICHAUD (Président adjoint) - Jacques DUPUY (Secrétaire adjoint)

Alain DUCHER (Vice  président - Secrétaire) - Jean FERENC (Vice président)

Un nouveau membre a été élu : Jean DUFOUR.

 

Paul  Barraud, administrateur national honoraire a clôturé la réunion en communiquant des informations d’ordre sociales.

 

A l’issue de l’AG le colonel Quentin de Bennetot commandant le groupement 37, nous a exposé la situation de la gendarmerie nationale et plus particulièrement des unités de notre département.

Son intervention lui a permis de développer les trois axes prioritaires que sont la lutte : contre les atteintes aux personnes et aux biens (cambriolages et violences aux personnes en particulier), contre le terrorisme et contre l'insécurité routière. (Détail article complémentaire).

Ensemble, nous avons déposé une gerbe au monument aux morts de l’escadron puis avons partagé le verre de l’amitié.

 

Ce fut également l’occasion pour le président de remettre :

Le diplôme d’honneur et la médaille d’argent de la FNRG à Mme Annick Lheureux pour le dévouement dont elle a fait preuve au profit de l’amicale.

Les diplômes et médailles de bronze ont été remis à : M. Alain Ducher – M. Claude Hervé – M Jack Gauthier et M. Marcel Marchand en remerciement de leur implication au sein de l’amicale..

 

Une surprise de taille attendait le président puisque Paul Michaud à pris la parole pour le remercier de son action et annoncé que les membres du CA, secrètement, ont contacté le siège afin de lui faire attribuer le diplôme d’honneur et la médaille d’argent.

 

La journée s’est poursuivie au son de la musique avec un bon repas. Merci à Denise et aux personnels du mess.

 

Théo Baude

 

 

 

 

Intervention du colonel Quentin de Bennetot commandant le groupement 37

 

 

 

Le quatre mars 2017, le colonel 37, nous a exposé la situation de la gendarmerie nationale et plus particulièrement des unités de notre département.

 

Son intervention lui a permis de développer les trois axes prioritaires que sont la lutte : contre les atteintes aux personnes et aux biens (cambriolages et violences aux personnes en particulier), contre le terrorisme et contre l'insécurité routière.

 

 

Atteintes aux personnes et aux biens

 

Pour la lutte contre les atteintes aux personnes et aux biens, il indique que le dispositif actuel sera maintenu (patrouilles mobiles sur les secteurs les plus touchés) qui à amené au cours de l'année écoulée l'interpellation de trois équipes de malfaiteurs issus des communautés des pays de l'Est (serbes, albanais, roumains et géorgiens). Le nombre de crimes et délits sur le département est légèrement inférieurs à la moyenne nationale. A l'inverse, le taux de résolution est légèrement supérieur.

 

 

Terrorisme

 

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, il rapporte qu’une formation spécifique a été délivrée aux militaires. Elle vise à les former dans la cadre d'une intervention lors d'une tuerie de masse. Il s'agit de mettre en situation réelle les personnels en intervention (ambiance de ce type d'événement : cris, hurlements, bruits, coups de feu ...) afin qu'ils interviennent de leur propre initiative afin d’éviter un grand nombre de victimes et pour en neutraliser les auteurs. Il présente les unités spécialisées qui interviennent au niveau du groupement 37: Antenne GIGN de Joué les Tours, PSPG de Chinon, PSIG sabre d’Amboise.

 

 

Insécurité routière

 

Dans le cadre de l'insécurité routière, le colonel souligne qu'après un début d'année 2016 catastrophique pour le nombre de décès, il a fait l'objet de pressions de la part des autorités pour augmenter les actions et la répression déjà en place contre la vitesse et les conduites addictives (alcool et produits altérant le discernement des conducteurs). Il a relativisé cette situation qui s'est améliorée au fil des mois et l'année s'est soldée par 2 décès de moins qu'en 2015 et avec une baisse du nombre d'accidents et de blessés.

 

 

Questions Réponses

 

Puis est venu le temps des questions sur l'emploi des voitures banalisées, les autorités d'emploi des unités spécialisées dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, l'éventualité du retour des transfèrements au détriment de la gendarmerie suite aux carences du service dédié de l'administration pénitentiaire en charge de ces missions ayant conduit à des issues favorables pour les personnes détenues.

 

 

Nouvelle contrainte dans l’organisation du service

 

Il fait état d’une directive européenne qui impose à tout citoyen un repos physiologique de 11 heures, ce qui une problématique pour les commandant de Co.B. dans l'organisation du service. Ce temps de repos prend effet à compter de la fin du dernier service.

 

Ex : une patrouille de nuit est exécutée de 22h à 1h par les premiers à marcher. A 3h, ils repartent pour une intervention jusqu'à 3h45, le repos physiologique de 11 heures sera pris à compter de l'heure de fin de service.

 

La difficulté pour le commandant d'unité pour l'organisation de son service, c'est qu'il n'est pas sûr que le service prévu la veille puisse être exécuté par les militaires qui se trouvaient en service de nuit. Ainsi, cette directive européenne fait amputer d'environ 6% le temps d'emploi d'un militaire.

 

Alain Ducher

 

 



13/03/2017
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