Voyage à Château Gontier
Le 15 mai 2025, nous nous sommes donnés rendez-vous à la caserne de gendarmerie mobile de Joué-Lès-Tours où le chef de caserne nous a autorisé à garer nos véhicules, qu’il en soit remercié.
A 7 heures 45, très précisément, nous avons pris la route. Une escale a été prévue à Bourgueil pour prendre au passage nos camarades du grand Ouest.
A 10 heures, nous avions rendez-vous avec notre guide prénommé Tom au couvent des Ursulines, en ce lieu, nous avons retrouvé deux Tourangeaux originaires de Château Gontier, ils nous ont accompagné et guidé toute la journée.
Nous avons visité de fond en comble le couvent et bénéficié de nombreuses informations sur les Ursulines.
« La fondation du Couvent des Ursulines à Château-Gontier remonte à la première moitié du XVIIe siècle. En 1634, les religieuses, appelées dans la cité du Haut-Anjou par l’évêque d’Angers afin d’assurer l’instruction chrétienne des jeunes filles, prennent possession d’une élégante construction du XVe siècle, le manoir seigneurial de la Touche. Très tôt, le besoin de locaux apparaît et les sœurs passent commande en 1642 à deux architectes lavallois réputés, les frères Pierre et Gilles Corbineau, d’un ensemble architectural monumental qui s’inscrit en rupture par rapport à l’architecture du XVe siècle et constitue aujourd’hui encore une grande partie des actuels bâtiments.
Quoiqu’inachevé, le cloître, délimité par les ailes ouest et sud, permet de se faire une idée de l’ampleur que les religieuses entendaient donner à leur établissement. Au cloître, les Ursulines adjoignent en 1660 l’église de la Trinité.
Cette phase de construction achevée, le Couvent traversera le XVIIIe siècle jusqu’à la Révolution qui verra le départ des religieuses qui n’y reviendront qu’en 1807. Elles connaîtront un second exil en 1905 lors de la séparation de l’Eglise et de l’Etat et ne reviendront qu’en 1918. En raison de la crise des vocations elles quittent définitivement Château-Gontier en 1965.
Au départ des religieuses, les bâtiments restent inoccupés quelques années. En 1986, le Pays de Château-Gontier s’en porte acquéreur. Il est classé Monument Historique en 1991. Le couvent abrite aujourd’hui le Théâtre national du Pays de Loire, l’office du tourisme et le conservatoire de musique.
Notre guide nous fait la confidence que pendant les périodes troublées les religieuses ont été obligées de cohabiter en ces lieux avec la maréchaussée.
Cette visite nous ayant mis en appétit nous nous sommes dirigés vers le restaurant l’Harmonie où nous avons été traités comme des rois, menu et service parfait.
L’après-midi a débuté par la visite de la chocolaterie Réauté où nous avons été reçus par les ambassadrices de l’entreprise. Elles nous ont expliqué le miracle du chocolat en partant du cacaoyer jusqu’à la dégustation. La visite a d’ailleurs été ponctuée de distributions chocolatées. Bien évidemment nous sommes sortis par le magasin pour ramener quelques souvenirs.
L’après-midi s’est terminé par une balade dans les rues de Château Gontier en petit train touristique. L’accès à ce moyen de locomotion est un peu sportif mais une fois installé nous avons pu découvrir la ville dans le détail grâce aux commentaires du conducteur.
Hélas comme tout à une fin, nous sommes remontés dans le bus et pris l’itinéraire inverse Bourgueil et Joué-Lès-Tours.
Merci à tous ceux qui ont participé au voyage, le bus était plein et l’ambiance au top. Une réflexion est déjà engagée pour essayer de trouver pour 2026, un programme aussi alléchant.
Théo Baude
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