Amicale de Touraine des Retraités de la Gendarmerie -

DECOUVERTE DU PATRIMOINE TOURANGEAU

Le 15 mars 2014, une trentaine de participants de la section FNRG 37 se sont rendus à Lerné (Indre et Loire) commune de 319 habitants en Rabelaisie, pour la découverte de la « boule de fort » à la société locale « La Paix » fondée en 1878 qui compte à présent 246 adhérents!

L’origine  de la boule de fort n’est pas connue avec certitude, certains prétendent qu’elle provient d’Angleterre du temps des Plantagenêt ou peut être une distraction inventée par les bagnards construisant les digues de la Loire. Ce jeu est très implanté en Anjou et en partie en Touraine principalement le long des fleuves, on dénombre 50 000 pratiquants dans près de 430 sociétés

La « boule de fort » c’est quoi ? Comme son nom l’indique c’est une boule en forme de sphère aplatie, à l’origine en bois (elle peut être en plastique), cerclée de fer à la manière d’une roue de charrette. Cette boule est lestée d’un côté appelé «côté fort », un peu évidée  de l’autre côté, son diamètre doit faire entre 126 mm et 135 mm et peser entre 1kg200 et 1kg450.   

La surface de jeu de 18 à  24 m de long et 6 à 7 m. de large  est incurvée, relevée sur les bords laissant penser à la cale vide d’une péniche, le sol souvent en matière synthétique. Les pantoufles sont obligatoires sur la piste. Lorsqu’une équipe (de 2 à 3 joueurs) ne marque aucun point les perdants doivent « biser Fanny » (affichée au mur). Depuis 1990 les femmes sont autorisées à pratiquer le jeu.   

Nous avons été accueillis par Claude Hervé, local de la commune, porte-drapeau de la section accompagné de Nicole son épouse, fervente adepte de la « boule de fort ». Claude et Nicole organisateurs de cette journée nous ont conduits au centre historique de la boule de fort le « PICROBOULE »,  qui illustre, raconte et explique les origines, les règles, la fabrication des boules, des terrains, les techniques de jeu guidés par Sandra. Puis bon nombre d’entre nous se sont essayés au jeu initiés par Maxime et Dominique : pas facile car forcément vu son aspect la boule se «balade» méprisant les lignes droites…..                                                                                                                                             

Après ces émotions un très bon repas au restaurant local l’Ecole Buissonnière a ravi les convives. Pour terminer la journée, une promenade au panorama de Candes-Saint-Martin a permis d’admirer le confluent de la Loire et de la Vienne et les alentours, vue imprenable, superbe.

Cette journée s’est passée dans un climat de gaité et d’amitié, remercions une nouvelle fois Nicole et Claude pour cette journée très réussie. 

Paul Barraud