Voyage 2024 à Saumur
Le jeudi 30 mai 2024, nous avions rendez-vous à 8 heures à l’escadron de gendarmerie mobile de Joué-Lès-Tours, le commandant de caserne nous ayant obligeamment autorisé à en faire notre base de départ et de retour avec possibilité de garer nos véhicules. Qu’il en soit remercié.
Je ne vais pas revenir sur les aléas de l’organisation, le bus était complet avec 53 participants et c’est la seule chose qui compte. A l’heure dite nous avons donc pris la direction de Saumur avec une escale à Bourgueil pour prendre les passagers du « Grand Ouest ».
Notre camarade Paul Michaud nous a commenté la traversée des vignes de St Nicolas de Bourgueil, puis fait remarquer en changeant de département que le paysage était différent la vigne ayant laissé la place à la culture maraichère. Il nous a également décrit les sites de Saumur dont le magnifique château qui surplombe la ville et la Loire.
Une grande incertitude planait, la météo. Eh bien, nous avons eu de la chance elle s’est montrée très clémente. Le soleil a même été de la partie. Pour rester raccord avec la période pluvieuse que nous traversons, nous avons eu un bel orage. Comme il est passé gentiment le temps que nous faisions la visite de la girouetterie nous avons eu de la chance.
A 9 heures 45 nous étions au cadre noir de Saumur où nous avons pu assister au travail des écuyers et de leurs chevaux. Nous étions idéalement installés et ainsi nous avons profité d’un très beau spectacle. Le manège qui peut contenir 1 700 spectateurs était complet, cela justifie une organisation quasi militaire des flux.
A midi nous nous sommes allés aux caves de Marson où nous avons été accueillis par le restaurateur qui nous expliqué l’histoire du lieu et l’origine des fouées.
Ensuite nous avons pris place dans des salles éclairées à la bougie. Un excellent repas nous a été servi par des serveuses opérationnelles et gentilles. A l’issue, c’est repu que nous avons retrouvé le soleil.
Notre chauffeur nous a ensuite conduits à Coudray-Macouard où se trouve l’atelier de fabrication de girouettes.
Le girouettier nous a tout appris sur leur origine qui remonterait à l’antiquité. Il nous en a relaté l’évolution au cours des siècles pour arriver aux versions modernes comme celles qui trônent dans l’atelier. Il nous a aussi expliqué la fabrication et le fonctionnement des girouettes.
Pour terminer la visite, nous avons pu assister à la réalisation des éléments d’une girouette du découpage des motifs jusqu’à l’assemblage. L’orage étant passé ainsi que le temps qui nous était imparti nous avons pris la route pour nous rendre à la miellerie Girard à Breille les Pins.
Installés sur des bancs d’écoliers nous avons eu une présentation de la vie des abeilles et des produits de la ruche. Bien entendu l’accent a été mis sur les difficultés du métier d’apiculteur avec l’apparition du frelon asiatique, la disparition de la biodiversité et l’utilisation des produits chimiques épandus çà et là. Nous avons pris conscience de la vie besogneuse de l’abeille qui au cours de sa courte vie (45 jours) donne une petite cuillère de miel. Heureusement elles sont très nombreuses à œuvrer dans la ruche.
Après avoir parfait nos connaissances nous sommes allez voir les ruches de démonstration. L’apiculteur a ouvert la ruche la plus conciliante pour nous en détailler les différentes parties et leur usage. Il nous a présenté l’étage où se trouvait la reine et invité à les compter ce qui semble impossible car elles seraient au nombre de 60 à 80 000 ouvrières, ménagères et soldats. Rôles que l’abeille occupe successivement tout au long de sa courte vie.
A l’issue de la partie information nous avons pu goûter les différents miels et en traversant la boutique procéder à quelques achats afin de ramener quelques souvenirs gourmands.
Sur le chemin du retour les passagers du bus étaient tous d’accord pour dire qu’ils avaient passé une bonne journée qui plus est ensoleillée ce qui était réellement un plus.
Bien sûr comme à l’aller nous avons fait escale à Bourgueil puis gagné la caserne Dutertre de Joué-Lès-Tours où nous avons dit au revoir au chauffeur du bus et regagné nos pénates.
Maintenant, il nous reste à trouver pour 2025, d’autres buts de visite aussi attractifs et consensuels afin de motiver les candidats à l’aventure.
Théo Baude
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