Amicale de Touraine des Retraités de la Gendarmerie -

Jeudi 24 janvier 2019, le chef d’escadron Augier commandant la compagnie d’Amboise à procédé à l’inspection de la Brigade de proximité d’Amboise commandée par le lieutenant Absolu. Cette réunion annuelle, strictement professionnelle, permet de faire le bilan de la période écoulée et d’en tirer les prospective pour l’année qui débute.

A l’issue, les élus de la circonscription, les personnes impliquées dans la participation citoyenne ainsi que les retraités de la gendarmerie ont été conviés à assister au débriefing de cette matinée studieuse. Le C.E. Augier après avoir remercié l’assistance de sa présence a donné la parole au Lt Absolu qui nous a présenté l’activité de son unité.

Quelques chiffres sont à retenir :

La BTA dAmboise  à un effectif théorique de 29 militaires qui interviennent sur 14 communes. A ce jour, l’unité dispose de 27 gendarmes dont 9 officiers de police judiciaire auxquels il faut ajouter des renforts ponctuels de réservistes.

Ces personnels ont diligenté 1 743 enquêtes judiciaire et constaté 1 072 crimes et délits. Il est précisé que 70% des faits se sont produits sur les communes d’Amboise, Pocé et Nazelle. Entrons dans le détail : Vols = 529 (554 en 2017)  –Violences = 199 (172 en 2017) – Dégradations = 106 (147 en 2017) ivresses publiques et manifeste = 30 – Garde à vues = 119 (+ 39%) –

Ils ont relevé d’initiative 116 délits (+ 38%) pour alcoolémie, Stupéfiants …

L’implication de l’unité pour la lutte contre l’insécurité routière a permis de constater 1 027 infractions et a eu un impact sur le nombre d’accidents de la circulation routière, qui est en baisse.

L’unité s’implique aussi pour la sécurité du quotidien lors d’opérations d’information et de sensibilisation à destination des aînés, des lycéens et des collégiens, ainsi qu’auprès de partenaires et de collectivités. Son action est aussi dirigée dans la lutte des violences intra familiales.

En conclusion le Lieutenant fait le constat d’une stabilisation de la délinquance tout en mettant en exergue la hausse de la violence.

Le C.E. Augier a rappelé les interventions au quotidien de l’unité au profit de la population comme sa participation active lors du centenaire de l’armistice du 11/11/1918 avec la présence d’un clairon. Il explique la symbolique que représente le fanion qui a été remis à la compagnie en juin dernier et l’importance que revêtent ces cérémonies.

Il fait état des simplifications mises en place par la gendarmerie comme l’utilisation de la main courante pour simplifier les procédures de déclaration de faits délictueux. D’un scanner performant pour relever et d'interpréter les empreintes des mis en cause.

Il souligne que la gendarmerie a dans les périodes troublées de fin d’année rappelé tous les personnels de repos afin de disposer de tous ses effectifs, à Amboise ils étaient 95 présents. Il fait remarquer que sur le secteur de la compagnie il n’y a pas eu d’intervention « musclée ».

Il précise que les gendarmes étaient opérationnels lors des réveillons de fin d’année. Le 31 décembre ils ont du intervenir par deux fois pour des fait d’ivresse.

Pour conclure il expose aux élus que le logement des militaires de la gendarmerie n’est pas un avantage, mais qu’il représente pour l’autorité la garantie d’une intervention rapide des moyens et des hommes. Il ajoute qu’il s’agit aussi de préserver l’intégrité des personnels et de leurs familles. Actuellement 24 personnels habitent dans des logements hors caserne et qu’ils représentent de potentielles cibles.

Il conclue en précisant que la gendarmerie nationale est consciente de l’aspect financier que représente la construction d’une caserne mais on ne peut pas demander aux gendarmes de s’investir sans penser à leur sécurité et au confort de leur famille. Cette caserne doit regrouper le groupe commandement de la compagnie, les personnels de la brigade, du PSIG et de la brigade motorisée. Il convient donc que le projet présenté soit rapidement une réalité.

Après son intervention, les officiers nous ont conviés à lever nos verres à la gendarmerie nationale et plus particulièrement à celle d’Amboise.

Théo Baude